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Rechercher : plutonium loire

Plutonium sur Loire : ALERTE !

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Eau du robinet : potentiellement contaminée au plutonium, poison radioactif et cancérigène !

Eau d'irrigation des cultures : contaminée au plutonium dans le passé ; et maintenant ?

Sable de Loire pour les constructions (et les châteaux de sable, l'été) : combien de maisons contaminées ?

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L'ancien Président d'EDF a avoué en 2015, pour l'accident de St-Laurent des Eaux (41)...

La centrale nucléaire de Chinon (37) continue à manipuler du plutonium (Mox)...

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Après les Suisses qui portent plainte contre EDF au Bugey (01),

après les Allemands et les Luxembourgeois qui veulent voir fermer Cattenom (57) et Fessenheim (68),

 

les ligériens vont-ils porter plainte contre EDF en amont de Saumur ?...

 

VOS COMMENTAIRES : CI-DESSOUS

 

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23/03/2016 | Lien permanent

Rejets de plutonium dans la Loire : la population exposée depuis 30 ans !

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L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire), en collaboration avec l’Université de Tours (37), a réalisé une expertise par prélèvement afin de rechercher les rejets de plutonium (radioactif, toxique et cancérigène) dans la Loire suite aux accidents ayant touché le site de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux (41), situé en aval d’Orléans (45).

Deux réacteurs de Saint-Laurent-des-Eaux ont subi des accidents qui ont conduit à la fusion d’éléments de combustibles le 17 octobre 1969 et le 13 mars 1980. De plus, le 21 avril 1980, l’éclatement d’un conteneur de combustible a conduit à une contamination importante d’une piscine de stockage et d’un rejet d’eau contaminée dans la Loire.

En 2014, suite aux révélations de l’ancien directeur d’EDF Marcel Boiteux concernant la centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux, une plainte a été déposée par le Réseau Sortir Du Nucléaire à l’encontre d’EDF pour infractions à la réglementation environnementale.

En juillet 2015, une archive sédimentaire a été prélevée dans les berges de la Loire en aval d’Angers à Montjean sur Loire (49). Son analyse, révélée ces jours-ci par IRSN (http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/...) montre des pics de concentration en plutonium pour les années 1969 et 1980 qui correspondent aux accidents de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. Cela atteste sans équivoque des apports additionnels en plutonium du bassin de la Loire.

La Loire alimente les nappes phréatiques utilisées quotidiennement pour l’alimentation en eau potable des populations. La faune et la flore sont impactées par ces contaminations et les autorités le savent depuis 30 ans !

Sortir du Nucléaire 49 s’indigne des dangers imposés aux citoyens ligériens en termes de contamination radioactive et se réserve le droit de porter plainte contre EDF.

Nous en appelons à la responsabilité des élus pour la protection des populations et des générations futures. Exigeons de l’IRSN de procéder à un contrôle régulier et exhaustif des eaux de la Loire ; exigeons de l’ASN la mise en place de mesures de protection des populations.

EDF a menti ; l’industrie nucléaire ment depuis des années sur les accidents de contamination. Il faut stopper cette industrie mortifère et sortir enfin du nucléaire.

 

Contacts presse :

Bernard Cottier, 02 41 20 97 79, administrateur du Réseau Sortir du nucléaire

Philippe Guiter, 06 77 35 53 03, administrateur du Réseau Sortir du nucléaire

Bernard Petiteau, 06 44 39 25 98, Sortir du nucléaire 49 - http://sdn49.hautetfort.com

 

Voir aussi : http://www.actu-environnement.com/ae/news/IRSN-accident-n...

 

VOS COMMENTAIRES SUR

CE SCANDALE : CI-DESSOUS

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L'intox de l'UMP (Uranium-Mox-Plutonium)

UMP, affiche, nucléaire

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01/12/2011 | Lien permanent

Apocalypse sur Loire...

Cette année, le thème du Festival des Accroche-Coeurs d'Angers était : "L'Apocalypse...".

Pour nous, SDN 49, l'idée était toute trouvée ! > vidéo : https://youtu.be/olqeYFlE5Ws

Pour SDN 49, la centrale nucléaire de (Fuku)Chinon va exploser et vous devrez quitter définitivement l'Anjou avec vos valises pour être accueilli (ou pas) quelque part en France (ou pas), comme réfugiés... atomiques !!!

Ici, l'apocalypse dans la Loire s'appelle déjà "ChiNON !" : contamination de l'eau au plutonium pour une demi-éternité (dizaines de milliers d'années de St-Laurent des Eaux (41) jusqu'en aval d'Angers, à Montjean sur Loire (49)) : http://sdn49.hautetfort.com/archive/2016/03/23/plutonium-sur-loire-alerte-5778788.html

SDN 49 appelle aussi les angevins à demander en masse l'arrêt du chantier-fiasco de l'EPR à Flamanville (50) le 1er octobre (départ en bus depuis Angers !) : angers.flamanville@gmail.com

 

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10/09/2016 | Lien permanent

”La Loire à Zéro...” radioactivité !?

UN GROS GRAIN DE SABLE DE LOIRE DANS LE MARIGOT NUCLÉAIRE : Le Collectif SDN Loire & Vienne est né !

Il est prévu qu'il fasse quelques vagues dans les eaux troubles de l'industrie de l'électricité mortifère...

Il faut sauver la Loire ! Vive La Loire à Zéro... nucléaire (http://www.llzn.tk)

 

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La redécouverte - 35 ans après l'accident de St-Laurent des Eaux (41) -  de la pollution au plutonium encore présente dans les sédiments du fleuve, à plus de 250 km de la centrale (voir SDN 49 sur France 3 en 2016 : http://sdn49.hautetfort.com/apps/search/?s=plutonium+loire) : voilà une bonne raison de se mobiliser !

Tous les groupes qui militaient chacun dans leur secteur ont décidé de créer un réseau - SDN Loire & Vienne - et de se rencontrer régulièrement pour mieux informer les populations sur les risques liés au nucléaire, notamment sur l'eau potable venant du fleuve.

La journée du 8 avril 2017 à St-Laurent des Eaux sera le premier évènement fédérateur de ce groupe Sortir du Nucléaire Loire & Vienne

Apportez votre pierre à l'organisation de l'évènement en faisant un don du montant de votre choix, via la plateforme citoyenne "HelloAsso" qui ne prélève pas de commission* : sur www.helloasso.com/associations/sdn49/collectes/la-loire-a-.... Merci d'avance

 

* mais propose à tout donateur de laisser un pourboire. Ce petit don supplémentaire, base du financement d'HelloAsso, n'est pas obligatoire et est libre en montant.

 

Et bien sûr retrouvons nous à St-Laurent des Eaux (41) le 8 avril 2017. TOUTES LES INFOS SUR : http://www.sortirdunucleaire.org/La-Loire-a-Zero-Nucleaire

 

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06/03/2017 | Lien permanent

Les 1032 ”liquidateurs” d'EDF serviront-ils à décontaminer la Loire ???

POISSON D'AVRIL pour un...

POISON ANNUEL, CENTENAIRE, MILLÉNAIRE... (Plutonium)

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01/04/2016 | Lien permanent

Des déchets nucléaires circulent en Anjou

 

trajet déchet MOX Chinon Anjou

Le MOX usagé de la centrale de Chinon circule en Anjou pour rejoindre la Hague....

Le MOX c'est un mélange d'uranium et de plutonium. Pour info respirer un millionième de gramme de plutonium c'est un cancer du poumon assuré.... Ces transports radioactifs se faisant au milieu du trafic routier normal, il faut espérer qu'il n'y ait pas d'accident !

Alors on croise les doigts ou on arrête ce monstre nucléaire?

PS : Cette carte n'est qu'une petite partie des trajets nucléaires en France. Découvrez les en intégralité sur : http://www.sortirdunucleaire.org/J-interpelle-mes-elus

 

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06/02/2014 | Lien permanent

Dénucléarisons la Loire !

MERCI A TOU-TE-S !

 

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19/04/2017 | Lien permanent

à voir sur ARTE mardi prochain 29 septembre à 20h50

le film "TERRES NUCLEAIRES"

Réalisateur : Kenichi Watanabe
Producteurs : ARTE France, Seconde Vague Productions, Kami Productions 
Nationalité : France

À travers trois lieux dominés par des sites nucléaires – Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon –, une histoire édifiante du plutonium et de ses usages, à la croisée d’intérêts économiques et militaires.

Tout commence à l’université de Berkeley en 1940, quand Glenn Seaborg découvre le plutonium, matière artificielle issue de l’uranium à la "toxicité diabolique", dont le corollaire, la mise au point de la bombe atomique, va entraîner, au-delà de l’horreur, une folle surenchère pour le produire. Une spirale infernale à la croisée d’intérêts industriels, stratégiques et militaires. Alors que l’homme s’enorgueillit hâtivement de pouvoir maîtriser la matière, trois sites présentant des similitudes, à savoir Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon, témoignent aujourd’hui du désastre.

Impasse
Pionnier, Hanford, désormais fermé, est condamné à des travaux de décontamination sans fin – qu’Areva assure en partie – et draine son lot de cancers, de malformations, le long d’une route surnommée "le kilomètre de la mort". L’usine de de La Hague retraite les déchets nucléaires du monde entier, stockant pour des millénaires des tonnes de plutonium incontrôlable dont plus personne ne veut. Quant au site de Rokkasho, qui ne fonctionne toujours pas dans un Japon ébranlé par Fukushima, il incarne à lui seul l’impasse actuelle de l’industrie nucléaire. Dans cet état des lieux alarmant, nourri de témoignages d’experts et de victimes, Kenichi Watanabe (Le monde après Fukushima) révèle les enjeux et les choix géopolitiques qui ont conduit à cette situation ubuesque : lobbying virulent du complexe militaro-industriel, dissuasion et indépendance nationale chère à de Gaulle, illusion de progrès et de compétitivité, et conversion, initiée par la France, du nucléaire militaire au nucléaire civil, à la suite de la crise pétrolière. Soit une série d’échecs technologiques et politiques, masquée par un mur de silence, contre lequel les trop rares voix résistantes peinent à se faire entendre.

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22/09/2015 | Lien permanent

Pollution radioactive de la Loire mesurée à Saumur : les associations portent plainte contre EDF

Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, du Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire, de FNE Pays de la Loire et La Sauvegarde de l'Anjou – 18 février 2020

 

En 2019, une pollution hors normes par du tritium (élément radioactif) avait été mesurée dans l’eau de la Loire au niveau de Saumur, suite à un prélèvement effectué par un réseau de préleveurs et analysé par l’ACRO, laboratoire agréé.

Dans le souci de protéger les populations riveraines de la Loire, le Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire, accompagné par le Réseau “Sortir du nucléaire“, France Nature Environnement Pays de la Loire et La Sauvegarde de l’Anjou, dépose plainte aujourd’hui contre EDF et contre X.

Un réseau de préleveurs volontaires pour un contrôle citoyen de la radioactivité détecte une pollution hors normes

Depuis fin 2017, en raison du manque de transparence des contrôles réglementaires, un réseau de préleveurs et l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) effectuent un suivi de la radioactivité rejetée dans la Loire et la Vienne par les centrales nucléaires de Belleville (18), Dampierre (45), Saint Laurent des Eaux (41), Chinon (37) et Civaux (86). Dans ce but, les préleveurs ont été formés à un protocole agréé par l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Dans ce cadre, un prélèvement a été effectué le 21 janvier 2019 à Saumur. Son résultat, dévoilé le 18 juin 2019 par un communiqué commun des préleveurs volontaires et de l’ACRO, atteste d’une pollution « hors normes » : ce jour-là, une concentration de 310 Becquerels par litres de tritium a été mesurée dans l’eau de la Loire !

Le tritium est un isotope radioactif de l’hydrogène dont la toxicité génétique est avérée. Normalement, sa concentration dans un cours d’eau ne devrait pas dépasser quelques Becquerels par litre. Une pollution par de l'eau tritiée ou du tritium organiquement lié, directement incorporables dans le métabolisme des êtres vivants, ne saurait être banalisée, et les associations antinucléaires ne sont pas les seules à le dire.

Poursuivre le pollueur en justice

L’IRSN n’a pas remis en cause la mesure de cette concentration de 310 Bq/l en tritium, au contraire1 ; ce qui vient conforter la validité de la démarche des préleveurs volontaires du bassin Loire Vienne. Son analyse resserre la responsabilité possible sur les cinq centrales nucléaires implantées sur la Loire et la Vienne, à l’exclusion d’autres causes. À ce stade, elle n’entrevoit pas d’explication à cette concentration, si ce n’est un prélèvement hors de la « zone de bon mélange » (!), qui n’expliquerait d’ailleurs pas tout.

L’IRSN écarte la possibilité d’un rejet accidentel plus élevé que prévu. Mais comme le montrent nos calculs, cette concentration, observée bien en aval des points de rejets, est trop élevée pour résulter du cumul des rejets maximum autorisés des cinq centrales. Ceci laisse donc suspecter qu’une ou plusieurs installations n’aurait pas respecté la limite de rejets autorisés.

Cette affaire souligne également la défaillance du système de contrôle de l’industrie nucléaire. L’IRSN a bien ses propres collecteurs d’eau, mais ses analyses sont moyennées sur un mois. Elle doit donc s’en tenir aux déclarations d’EDF, qui s’autocontrôle. Mais peut-on croire cette dernière sur parole lorsqu’elle affirme qu’aucun incident n’est survenu, au vu des nombreux cas de pollution au tritium minimisés ou déclarés tardivement par l’entreprise2 ?

C’est pourquoi nous déposons plainte aujourd’hui contre EDF et contre X pour pollution des eaux, risques causés à autrui et infraction à la réglementation des installations nucléaires de base. Cette plainte n’est pas
« symbolique » : nous souhaitons que le pollueur soit condamné.

En attendant que la justice traite l’affaire, nous restons mobilisés

Après ce dépôt de plainte, le Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire engagera d’autres actions en justice si nécessaire. De son côté, le réseau de préleveurs continue à effectuer des prélèvements.

Nous ne souhaitons pas seulement voir le pollueur sanctionné : notre objectif principal reste l’arrêt le plus rapide de tous ces réacteurs. Beaucoup ont atteint leur durée de vie initialement prévue, et leurs cuves, qui ont subi une forte pression, des variations de température et le bombardement des neutrons pendant des décennies, ne sont pas remplaçables. Certaines pièces de ces réacteurs ont aussi fait l’objet de malfaçons lors de leur fabrication.

Nous demandons également l’abandon des nouveaux projets nucléaires, qu’il s’agisse des projets de réacteurs EPR ou des « petits réacteurs modulaires », ou encore le projet de
« piscine de stockage » pour combustibles usés à Belleville-sur-Loire3, ainsi que l’accaparement des terres par EDF qui accompagne ces projets.

La sortie du nucléaire est indispensable pour éviter les dangers et cesser de produire des déchets ingérables. Avec sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables, cet avenir est à notre portée !

Les organisations membres du Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire signataires :

SNE (Sarthe Nature Environnement), SDN Touraine, SDN 72, SDN 49, SDN Pays nantais, SDN 41, SDN Berry-Giennois-Puisaye, CSDN 79, Réseau l'EPR ça suffit, Comité Centrales, CHENAL (Collège d'histoire de l'énergie nucléaire et de ses aléas), ACEVE (Association pour la cohérence environnementale en Vienne), ACIRAD Centre.

Contacts presse :


Marie Frachisse (Réseau “Sortir du nucléaire“) - 07 62 58 01 23

Jean-Yves Busson (Sortir du nucléaire 49) - 06 18 42 73 85

Chargée de communication : Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

Notes :

1 Voir les trois notes d’information de l’IRSN, dont la dernière date du 17 octobre 2019 : https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages... ).

2 Citons notamment les pollutions des eaux souterraines au tritium survenues ces dernières années à Cruas et au Tricastin , ou une forte contamination retrouvée dans un caniveau au Bugey.

3 Cette installation serait destinée à accueillir des combustibles usés, prenant le relais des piscines de l’usine de La Hague, où est effectué le « retraitement ». Nous appelons d’ailleurs à abandonner la filière du plutonium, qui pollue l’Atlantique Nord et entraîne de nombreux transports dangereux.



ANNEXE

LES REJETS RADIOACTIFS DES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES : UNE POLLUTION

MAL CONNUE, ENCADRÉE PAR UNE RÉGLEMENTATION LAXISTE

Des rejets radioactifs délibérés, un industriel qui compte sur la dilution de sa pollution dans les cours d’eau !

Chaque centrale nucléaire est équipée de plusieurs réservoirs de 500 à 750 m3 qui contiennent des effluents liquides radioactifs. Leur contenu est rejeté délibérément dans les cours d’eau ou dans la mer (pour les centrales en bord de mer). Des arrêtés sont supposés encadrer ces rejets. Ce qui distingue ces effluents des déchets radioactifs, c’est uniquement leur mode de transport : un tuyau dans le premier cas, une citerne dans le second cas ! Pour l’industrie nucléaire, le maître mot est la dilution. Avec le nucléaire, on est donc très loin d’une industrie « zéro émission ».

Des contrôles défaillants

EDF dispose d’hydrocollecteurs fournissant une mesure quotidienne, voire horaire. Mais peut-on faire confiance à une entreprise qui s’autocontrôle ? Quant à l’IRSN, il a bien ses propres collecteurs d’eau, mais ses analyses sont moyennées sur un mois!

Malgré les nombreux points de captages pour l’eau potable dans les cours d’eau ou dans leur nappe alluviale (exemple : Saumur), les Agences Régionales de Santé effectuent des analyses de la radioactivité sur les réseaux d’eau potable au mieux une fois par mois (par exemple pour Angers dont l’eau est captée directement dans la Loire aux Ponts de Cé, il en est de même pour Ancenis, et également pour Nantes qui est alimentée par un captage dans la Loire à Mauves sur Loire).

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19/02/2020 | Lien permanent

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