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02/10/2016

Voyage au pays de l'EPR & La Hague !

Ce 1er octobre 2016, on a vu... la paire !

Le vent est pratique en Normandie... il dilue la radioactivité dans l'air !

Les courants marins sont pratiques en Normandie... ils diluent la radioactivité de la Hague en Manche jusque dans la mer du Nord (~1000 m3/jour !!!)...

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La Hague

 

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L'EPR (derrière la falaise)

 

La chute finale... s'appellera peut-être Hinkley Point (Angleterre) !

 

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23/09/2016

L'E P(é)R(il) DOIT FERMER !!!

              Le 1er octobre,

             à Flamanville (50)

   amenez votre Carton Rouge !

 

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            Demandez l'arrêt du chantier-fiasco de l'EPR

                bus depuis Angers :

     angers.flamanville@gmail.com

 

01:23 Publié dans EPR | Lien permanent | Commentaires (0)

10/09/2016

Apocalypse sur Loire...

Cette année, le thème du Festival des Accroche-Coeurs d'Angers était : "L'Apocalypse...".

Pour nous, SDN 49, l'idée était toute trouvée ! > vidéo : https://youtu.be/olqeYFlE5Ws

Pour SDN 49, la centrale nucléaire de (Fuku)Chinon va exploser et vous devrez quitter définitivement l'Anjou avec vos valises pour être accueilli (ou pas) quelque part en France (ou pas), comme réfugiés... atomiques !!!

Ici, l'apocalypse dans la Loire s'appelle déjà "ChiNON !" : contamination de l'eau au plutonium pour une demi-éternité (dizaines de milliers d'années de St-Laurent des Eaux (41) jusqu'en aval d'Angers, à Montjean sur Loire (49)) : http://sdn49.hautetfort.com/archive/2016/03/23/plutonium-sur-loire-alerte-5778788.html

SDN 49 appelle aussi les angevins à demander en masse l'arrêt du chantier-fiasco de l'EPR à Flamanville (50) le 1er octobre (départ en bus depuis Angers !) : angers.flamanville@gmail.com

 

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02/09/2016

La ZIRA de Bure (région Grand Est) : atomisons le point faible de ce lobby nucléaire !

Le 15 août, c'était le Grand tEst, à Bure... à coup de burins !

La prochaine fois, soyons des milliers !!!

 

 

Et dire que le nucléaire dans le monde représentera bientôt moins de 1 % de l'énergie consommée (montée des renouvelables d'un côté avec déjà plus de 20 % ET fermeture des vieux réacteurs nucléaires de l'autre côté)... Mais il représente encore une menace majeure !!!

 

Le 1er octobre 2016 exigeons l'arrêt de cette "énergie de destruction massive" comme la nomme le Can - Ouest (www.can-ouest.org) avec le soutien du Réseau Sortir du nucléaire (cf. bus et covoiturage sur)

Renseignements sur le bus au départ d'Angers : sortirdunucleaire49[chez]gmail.fr et bientôt sur http://sortirdunucleaire.org/TOUS-A-FLAMANVILLE-LES-1er-E...

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C'est moins loin que Bure, alors, soyons très nombreux !

 

 

17/08/2016

A Bure (55), quand les murs sont bien mûrs... ils tombent (quasiment) tout seuls !!!

Il se murmure... que des citoyens du 44, du 49 et du 72 sont allés cueillir des murs du côté de Bure, ce 15 août ! Attention, ce n'est que le début de la saison... Gardez un œil du côté de http://burestop.free.fr et http://vmc.camp

L'ANDRA A L'ENVERS : ils l'ont fait !!!

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Suite sur www.facebook.com/bureacuire/photos_stream

 

03/08/2016

Le trou de Bure en Champagne... (suite Cigéo-Andra-EDF)

On connaissait le trou d'Areva (des dizaines de milliards € de dette)...

On connaissait les trous du nuc... (des dizaines de...)

Si vous ne connaissez pas encore le trou de Bure (55), passez-y cet été entre le 8 et le 19 août !

C'est L'Eté d'Urgence à Bure en Champagne !

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http://vmc.camp/2016/07/31/du-8-au-19-aout-deuxieme-manch...

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01/08/2016

Stockage des déchets nucléaires à Bure: la justice réclame la suspension des travaux

1 août 2016, par Aurélie Delmas (Mediapart)

C’est une victoire juridique d’importance pour les opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires. Le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc a réclamé la suspension des travaux de l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) dans le bois Lejuc, à Bure, dans la Meuse. 

La justice a tranché : « Les travaux entrepris créent un trouble manifestement illicite. » Le tribunal de grande instance (TGI) de Bar-le-Duc, a enjoint ce lundi 1er août à l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) de suspendre les travaux effectués dans le bois Lejuc, près de Bure (Meuse) et de remettre le site en l'état. 

C'est là, à la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne, que l'Andra envisage de créer un site d'enfouissement de déchets nucléaires, un projet baptisé Cigéo. Elle avait commencé au mois de juin la construction d'un mur et d'une large voie d'accès dans le bois Lejuc, mais huit associations et quatre habitants de Mandres-en-Barrois, la commune voisine de Bure, ont assigné l'agence en référé le 25 juillet. « Ces travaux de défrichement ont été réalisés en violation du code forestier, sans demande auprès de l’administration concernée et sans aucun affichage réglementaire », expliquaient alors les associations.

Alors que la justice vient de leur donner raison, leur avocat, Étienne Ambroselli, s'est dit ce lundi « extrêmement satisfait d'une décision très courageuse, et de bon sens ». « Cela fait deux mois que nous tirons la sonnette d'alarme, et c'est la première fois qu'un représentant de “l'État de droit” arrête l'Andra et son comportement délinquant », s'est félicité le conseil auprès de Mediapart.

Les associations ont quant à elle qualifié la décision de justice de « rappel à l’ordre cinglant et historique ». Dans un communiqué commun, elles attaquent une nouvelle fois les méthodes de l'Andra. « Travaux illégaux, embauche de mercenaires pour “protéger” le mur : les manœuvres et manipulations […] pour imposer Cigéo sont maintenant exposées au grand jour. Cette décision marque également le bien-fondé et la légitimité de la mobilisation de plusieurs centaines de personnes et des habitants qui s’opposaient depuis plusieurs semaines aux travaux de l’Andra », poursuit le communiqué. 

Lors de l'audience, qui s'est tenue au tribunal de grande instance le 28 juillet, l'Andra avait estimé être « contrainte de protéger sa propriété » et avait dénoncé « l'occupation illégale du bois ». Estimant que la destruction de l'état boisé du lieu n'était pas démontrée, elle avait assuré ne réaliser que des « investigations géologiques autorisées et l'installation d'une clôture ». La décision avait été mise en délibéré.

Le tribunal a donc considéré ce lundi 1er août que l'Andra a bel et bien procédé à un défrichement, et que les travaux engagés nécessitaient une autorisation de la préfecture dont l'agence ne disposait pas. En conséquence, le TGI réclame « de suspendre tous travaux de défrichement » des parcelles concernées, « jusqu'à obtention d'une autorisation exécutoire » conforme au code forestier.

Par ailleurs, la justice enjoint à Andra de « remettre en état les parcelles [...] défrichées, par la suppression du géotextile, de l'empierrement et de la clôture en murs de béton et par la replantation dans le respect d'aménagement du plan forestier du bois Lejuc », dans un délai de six mois, « sauf autorisation de défrichement obtenue par l'Andra dans ce délai ». L'Andra a également été condamnée à verser 1 500 euros aux requérants au titre des frais exposés.

Le projet Cigeo prévoit l'enfouissement à 500 mètres sous terre et pour une durée indéterminée des déchets les plus radioactifs et ceux ayant la durée de vie la plus longue. Il suscite une opposition depuis deux décennies, mais la mobilisation des opposants s'est accrue ces derniers mois, tant au plan local que national.

Au mois de juin dernier, l'Andra a commencé des travaux dans le bois, et a défriché, depuis, environ sept hectares. Plusieurs dizaines de militants antinucléaire ont alors décidé d'occuper la forêt pour ralentir les travaux, considérant que l'ancien bois communal avait été acquis par l'Andra de manière litigieuse. Après leur expulsion, les travaux ont repris et un mur en béton a été édifié par l'agence, confortée par le vote – par une vingtaine de députés le 11 juillet – d'une proposition de loi sur la « réversibilité » de l'enfouissement des déchets. 

L'Andra dispose désormais de six mois pour remettre le site en état et peut encore demander une autorisation de la préfecture pour reprendre les travaux. Mais, concrètement, cette autorisation ne peut être délivrée qu'après une longue procédure incluant vraisemblablement une étude d'impact et une enquête publique. Autrement dit, les travaux ne devraient pas reprendre avant plusieurs mois.

Un recours contre l'arrêté municipal autorisant la construction du mur est en préparation, et les associations et opposants à Cigéo annoncent « d'autres recours en préparation ». Une « grande manifestation » est également annoncée sur place le 14 août. « Cela commence très, très mal pour Cigéo », veut croire Étienne Ambroselli.

20/07/2016

La Zira de Bure en Champagne (vs Cigéo-Andra-EDF) a le soutien de la Zad de NDDL et de SDN 49 !

Une ZAD puissance MILLE (radioactivité pour des milliers d'années !) à Bure (55)... l'Andra (Electricité-Déchet de France) appelle cela une ZIRA... pour nous Z'iradier.

La Mafia nucléaire est là-bas, mais nous sommes partout !!!

 

MERCI AUX DIZAINES D'ANGEVIN-E-S ET NANTAIS-ES D'ETRE (RE-)VENU-E-S A BURE CE SAMEDI POUR SOUTENIR LA (CONVERGENCE DE) LUTTE (VS NDDL, Cigéo et autres poubelles) !!!

PROCHAIN RdV : LES 12, 13 ET 14 AOUT A BURE (http://vmc.camp) !

Pour aider à distance (financièrement) : http://www.helloasso.com/associations/les-amis-du-bocage/...

 

 

19/07/2016

Les antinucléaire de Bure entrent en résistance dans le bois Lejuc

 

18 juillet 2016 | Par Aurélie Delmas (Mediapart)

Un bras de fer s’est engagé entre les opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure et l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), durant deux jours de mobilisation destinés à « reprendre » le bois Lejuc, où l’Andra a débuté des travaux. La lutte contre la « poubelle nucléaire » semble trouver un nouveau souffle.

  • Bure (Meuse), de notre envoyée spéciale. - Après un dimanche sous tension dans la forêt, les militants antinucléaire de Bure, opposés au projet Cigéo d’enfouissement des déchets, sont sur le point de se faire expulser du bois Lejuc – ils ne semblent pas vouloir opposer une résistance farouche sur le long terme. « Ce qui compte, c'est d'avoir repris le bois lors d'une belle journée samedi. Cela ne sert à rien de s'acharner, de s'épuiser, de prendre des risques. Maintenant, on réfléchit au coup d'après. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on est au début de quelque chose d'un peu plus grand et un peu plus fort », se félicitait Sylvestre (prénom d'emprunt) dimanche soir.

Les manifestants devant le bois Lejuc, le 16 juillet 2016 © AD

Samedi 16 juillet, c'est en criant « Et la forêt elle est à qui ? Elle est à nous ! » que plusieurs centaines de manifestants – 400 selon les organisateurs – se sont avancés vers le bois de la discorde, dans la forêt de Mandres-en-Barrois, tout près de Bure. Ces quelque 220 hectares sont l'objet d'une bataille juridique mais surtout symbolique entre l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et les militants contre le nucléaire. 

Le bois en question a fait l'objet d'un échange avec la mairie de Mandres-en-Barrois après un vote à bulletin secret du conseil municipal contesté par des habitants. Les opposants estiment que l'Andra n'a pas à y faire de travaux tant que la justice ne s'est pas prononcée sur le sort de ce qui reste à leurs yeux « un bien commun ». Ils sont persuadés que les opérations de déboisement qui ont été menées sont les prémices de l'installation du centre industriel de stockage géologique des déchets radioactifs. 

C'est autour de la Maison de la résistance de Bure, qui existe depuis dix ans pour lutter contre l'enfouissement à grande profondeur des déchets nucléaires hautement radioactifs, que la lutte se réorganise. BureStop, la Confédération paysanne, Sortir du nucléaire… de nombreuses organisations soutiennent cet élan collectif contre le stockage, à 500 mètres sous la surface, des rebuts de haute activité et à vie longue de toute la production nucléaire française. Après plus de 20 ans, la lutte contre la « poubelle nucléaire » semble trouver un nouveau souffle. Le bois Lejuc a été occupé une première fois pendant plusieurs semaines au mois de juin. Les occupants ont été expulsés le 7 juillet, au petit matin, avant que le tribunal ait pu statuer sur leur expulsion. Ils ont finalement été déboutés de leur contestation… mais le 15 juillet, plus d'une semaine après les faits. 

Entre-temps, les antinucléaire avaient promis de revenir, et appelé des renforts lors du festival de Notre-Dame-des-Landes les 9 et 10 juillet, afin d'ouvrir un « été d'urgence ». Rendez-vous fut pris ce samedi 16, pour « réoccuper le bois ». Des manifestants venus d'un peu partout en France, et des représentants d'associations locales se sont réunis derrière les habitants de la Maison. En colère d'avoir vu une vingtaine de députés adopter presque en catimini le lancement d'une phase pilote de Cigéo le 11 juillet, ils voulaient que la journée de manifestation « soit une fête ».

 

Des voitures aux plaques dissimulées, par crainte du fichage, sont garées dans le village « qui n'a jamais été aussi animé », aux dires d'un local, et un bus a été affrété spécialement depuis Nantes. Martial Chateau, administrateur du réseau Sortir du nucléaire, fait partie de ceux qui ont voyagé toute la nuit pour soutenir les opposants du cru. « Tout ce qui s'est fait dans le nucléaire s'est fait sur la base du mensonge », tranche-t-il, pointant le « mythe » de la réversibilité votée par les députés, qui permettrait de changer d'avis sur le sort des déchets de Bure pendant 100 ans. Comme le laboratoire de recherche installé ici depuis 2011, il s'agit pour Laura, porte-parole du réseau, « d'arguments mis en avant pour favoriser l'acceptabilité sociale du projet ». Autrement dit, pour faire passer la pilule progressivement.

La tête du cortège, équipée de casques, cagoules et protections, s'est retrouvée face à la ligne de gendarmes mobiles déployée le long du bois Lejuc en début d'après-midi ce samedi. Jets de projectiles et tirs de lacrymogènes se sont répondu une heure durant, alors que le gros des manifestants est resté en arrière, dans une ambiance plus festive. « On a regardé de loin, c'était vachement beau. Les enfants ont cru que c'était des feux d'artifice », s'amuse une famille venue des Vosges. Une Parisienne « anarchiste et antinucléaire de longue date », habituée des manifestations contre la loi sur le travail, se réjouit de pouvoir manifester en plein champ, « au moins ils ne pourront pas nous nasser », rigole-t-elle.

C'est finalement en longeant le bois qu'une cinquantaine de militants effectue une percée, provoquant une brèche dans le cordon de gendarmes, et rentre dans le bois. Après quelques tirs de grenades lacrymogènes supplémentaires, les gendarmes se replient. Mais en pénétrant dans le bois pour lancer le pique-nique, les manifestants tombent nez à nez avec des forces de sécurité sans matricule, casquées, équipées de boucliers et de matraques. Il s'agit vraisemblablement de vigiles de l'Andra, qui s'en prennent violemment à quelques opposants avant de s'éloigner à leur tour. « C'est la milice de l'Andra ! » crient certains. « Qui êtes-vous ? », interrogent d'autres. Plus tard dans l'après-midi et en début de soirée, de nouvelles échauffourées ont lieu avec ces mêmes vigiles.

Les équipes médicale et juridique du mouvement d'occupation font état de cinq personnes blessées par les vigiles, au dos, aux membres et à la tête, dont une aurait temporairement perdu connaissance. Les victimes auraient été « molestées à coups de bâtons et de matraques, de coups de pieds et de poings, elles ont reçu des jets de pierre, ont été gazées directement dans le visage et, pour certaines d’entre elles, se sont fait enfoncer la tête dans le sol, taper sur le crâne et rouer de coups ». Le communiqué fait aussi état de trois manifestants blessés par des tirs de flash-ball et de grenades de désencerclement. Les organisateurs accusent également les forces de l'ordre d'avoir « entretenu un rapport ambivalent » avec ces vigiles qui auraient été laissés libres de commettre des violences. 

Dimanche, la journée a de nouveau été houleuse. Côté préfecture, on se borne à expliquer que « tout comme hier [samedi – ndlr] les forces de l'ordre adoptent une réponse maîtrisée face à des agresseurs casqués et cagoulés qui envoient des projectiles. Il n'y a pas d'action, que des réactions ». Quatre personnes ont été placées en garde à vue samedi et entendues dans la journée de dimanche puis laissées libres sans poursuites.

Malgré ces tensions, dans la forêt, la cantine, les tentes et cabanes ont été installées, et protégées par des barricades de bois mort. Les ZIRAdiés, comme ils se baptisent en référence à la Zone d'Intérêt pour la Reconnaissance Approfondie de l'Andra, savent que leur retour dans la forêt n'est que temporaire. Mais s'ils doivent abandonner le bois, ils entendent « prolonger la mobilisation autrement ».

« C'est le désert qui avance »

Dans ces grands espaces de culture céréalière, un des enjeux à venir est de mobiliser le monde paysan pour que la contestation reste ancrée localement. Certains agriculteurs, souvent proches de la Confédération paysanne, sont déjà acquis à la cause de longue date, notamment en raison des nombreuses acquisitions foncières de l'Andra qui provoqueraient une forte hausse des prix des terres. « On essaie d'être présents à chaque fois qu'il y a des projets qui accaparent les terres », explique Michèle Roux, membre du bureau national de la Conf', le syndicat d'agriculteurs qui s'engage contre « un projet inutile et dangereux ». « Je suis mère et grand-mère, je sais ce que cela veut dire “génération future” », regrette-t-elle en faisant allusion à la durée de vie des déchets radioactifs.

Parmi les paysans du coin, Jean-Pierre habite Cirfontaines, à une dizaine de kilomètres de Bure. Face à la pression foncière « chacun croit qu'il va s'en sortir en grossissant, mais c'est le désert qui avance », regrette ce céréalier de 56 ans. Depuis son hangar, on distingue nettement la ligne de chemin de fer par laquelle deux trains hebdomadaires devraient, à terme, acheminer les déchets nucléaires vers le site Cigéo.

« Localement, il n'y a jamais eu d'opposition farouche, tout a été calmé avec les mesures d'accompagnement et cette idée géniale du labo », déplore ce militant de la première heure. L'Andra verse en effet 30 millions par an aux départements de la Meuse et de la Haute-Marne, de quoi calmer les esprits. Pour Jean-Pierre, l'action des « jeunes » de Bure, venus d'horizons divers, est indispensable et il n'hésite pas à leur prêter du matériel. Son tracteur et sa bétaillère ont d'ailleurs été saisis par les forces de l'ordre après l'expulsion du 7 juillet. « Ici, on n'a pas de densité démographique, il faut que ces jeunes viennent, sinon on ne peut rien faire. Et il faut parler de ce projet à l'extérieur, le problème n'est absolument pas local. Et je ne réagis pas ainsi parce que ça se passe chez moi », alerte-t-il.

Sur place en effet, la contestation ne dépasse guère le périmètre associatif. Michel Marie, porte-parole du Cedra52, se félicite que « le monde paysan commence à bouger, c'est un bon baromètre ». « L'adversaire, ce n'est pas l'Andra, ce n'est pas l’État, c'est le fatalisme et la résignation. Il s'agit de notre problème de citoyens », développe celui qui compte sur « une convergence des résistances contre les grands projets imposés dans toute la France ».

Les élus locaux sont tous officiellement favorables à Cigéo depuis que Jean-Pierre Remmele a perdu son siège en 2014. Celui qui fut maire de Bonnet n'était pas un opposant « avant d'être confronté à l'Andra et à ses méthodes », peste-t-il. « Ailleurs, sur des projets comme ça, il n'y a pas d'argent versé. Ce n'est qu'un labo pour l'instant ! », s'étonne-t-il. Lorsqu'il était maire, son conseil municipal a été le seul à voter contre l'enfouissement des déchets dans le sous-sol de la commune. Jusqu'à son départ, il a multiplié les réunions d'information sur le nucléaire : débats, projection de films, invités... « mais sur les 70 à 100 personnes que nous parvenions à réunir, 90 % étaient déjà des militants antinucléaire ». Depuis le campement « anti-autoritaire et anticapitaliste contre le nucléaire et son monde » organisé à l'été 2015 à Bure, « il y a un nouveau mouvement », assure-t-il. Et d'affirmer : « Oui, je suis content qu'ils soient là, les jeunes. »

Michel a suivi de près la première occupation du bois. « Je connais des gens d'ici qui rendaient visite aux jeunes tous les jours dans la forêt », explique-t-il. Sans jamais se départir de son sourire, cet ancien conseiller municipal de Mandres-en-Barrois raconte qu'avec l'avancée du projet, et celle de la contestation, la pression s'accroît sur les populations. « Les gendarmes passent toutes les 20 minutes, il y a régulièrement un hélicoptère qui nous survole, on se sent épiés, il faut qu'ils arrêtent d'opprimer les gens, ils attisent la haine », explique-t-il. Avant même la manifestation et les affrontements du week-end, Michel pointait « le service de sécurité de l'Andra qui agace lui aussi tout le monde, y compris ceux qui sont favorables au projet ». Le vendredi précédant la manifestation, même les journalistes devaient présenter leur carte de presse et être escortés par des gendarmes pour avancer sur le chemin communal qui longe le bois Lejuc.

Quoi qu'il advienne dans les jours suivants dans le bois de Mandres, les antinucléaire de la Meuse et d'ailleurs estiment avoir marqué un point en « reprenant » le bois, et ils annoncent d'ores et déjà de nouvelles actions. Pour Sylvestre, habitant de la maison, « les territoires ruraux deviennent les poubelles de la ville. Les villages se désertifient malgré les ravalements et les lampadaires tout neufs. Une économie rurale ne se re-dynamise pas à travers un gros projet industriel ». « On n'est qu'au début d'un été qui va être chaud », veut-il croire, persuadé que le « renouveau de la lutte est enclenché » depuis que les opposants ont « enfin l'impression d'avoir une prise sur le projet ».

18:01 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (0)

15/06/2016

On nous aurait menti !? Les maladies liées aux pollutions du nucléaire (et du pétrole, etc.) (leucémies et autres cancers) rapporteraient dans les caisses de...

... dans les caisses du lobby pharmaceutique ! Ah, oui... pas les caisses de la Sécu !

DONC, LES LOBBIES FRANCAIS (pharmacie, nucléaire, diesel, etc.) S'ENTRAIDENT !!! ENTRE ACTIONNAIRES POURRIS...

On savait déjà qu'on avait le diesel en France en grande partie à cause du nucléaire (surplus de raffinage ne servant plus au chauffage depuis l'arrivée du gang des grille-pain électronucléaires)... et avec : des dizaines de milliers de morts par particules fines du diesel, EN FRANCE, TOUS LES ANS !!!

Allez vomir dans un labo (ou une pharmacie) ; ça soulage !

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PS (grrr !) : Le nucléaire coûte en fait bien plus cher que ces quelques milliards de ces industries mortifères... car dans le nucléaire, on parle en EPR (base de 10 milliards € !)...

Merci à Médecins du Monde !

 

15:48 Publié dans Actu, Risques | Lien permanent | Commentaires (0)

13/06/2016

Ce missile M51 fait 12 m de haut et 2 m de diamètre. En Corée du Nord ? NON ! En France de l'Ouest !!!

Ce 15 juin 2016, l'armée va une nouvelle fois sévir en Bretagne...

La Fédération Antinucléaire Bretonne, vous informe ici : http://fan-bretagne.org/communique-du-6-juin-2016-que-se-...

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Plus d'info : http://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/supaipmetr...

 

10/06/2016

L'armée et la police pour couvrir les bulldozers de l'Andra (EDF)... qui veut raser les forêts de Bure en Champagne !

LE NUCLÉAIRE C'EST L'ARMÉE...

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AUX PIEDS DES ÉOLIENNES D'EN FACE : PAS DE FLICS (normal) ! MAIS POUR LE CIMETIÈRE NUCLÉAIRE DE BURE, IL Y EN A TOUS LES KILOMÈTRES !

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ZAD PARTOUT ! CET ÉTÉ, ALLEZ VISITER LA CHAMPAGNE AVANT QUE LE PROJET DE POUBELLE NUCLÉAIRE ARRIVE... MERCI AUX COURAGEUX QUI Y INSTALLENT DES BARRICADES ET DES TRANCHÉES COMME À NDDL !

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L'ANDRAcula AREVA POUR... SE NOURRIT DU SANG DE NOTRE TERRE !

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 LES ANGEVINS ET LES NANTAIS VONT A BURE (55) TOUS LES ANS POUR SOUTENIR LA LUTTE !

 

LE MONSTRE CIGÉO ET SES CASSEROLES (celles d'ELECTRICITÉ DÉCHETS DE FRANCE, celles d'AREVA, celles de l'Andra, celles du CEA, etc.) est ici

 

 

02/06/2016

Renaud continue de soutenir la lutte anti-nucléaire (Cigéo-Bure en Champagne)

Renaud vs Cigéo - Aujourd'hui

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 Renaud vs nucléaire - Hier

 

Et puis, une p'tite pétition pour dénucléariser l'€uro(pe) !output_p4Rt86.gif

 

18:02 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (1)

21/05/2016

Les déchets nucléaires du Sénat !

Non, on n'a pas écrit "des déchets nucléaires au Sénat"... (l'image est de Reporterre.net)

Non, on n'a pas écrit "les déchets du Sénat nucléaire"...

 

Ce projet Cigéo-Bure commence à être un peu LONGUET...

(c'est le nom de ce projet de Loi et de cet ancien membre de l'Occident - groupuscule fasciste - devenu Sénateur LR de la Meuse du côté de Bure !)

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Non, l'Etat Policier n'a pas trop changé depuis l'époque de LONGUET jusqu'à HOLLANDE lorsqu'il s'agit de défendre aveuglement l'industrie mortifère. Lisez l'article de Reporterre.net ici : http://reporterre.net/Vingt-heures-de-garde-a-vue-pour-de...

Non, le PS s'enterre tout seul...

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Le projet Cigéo-Bure est en discussion chez les Sénateurs et les Députés en ce moment, alors prenez RdV avec vos "représentants" (VRP ?) locaux pour leur dire tout le mal que vous en pensez :


Permanence Parlementaire de Marc GOUA :
Hôtel de Ville de Trélazé
49800 Trélazé
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(02 41 60 88 21, mgoua.permanenceparlementaire@gmail.com, marcgoua@hotmail.com)

Permanence Parlementaire de Luc BELOT et Daniel RAOUL :
15 rue Voltaire, BP 55116
49051 Angers Cedex 2
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(02 41 87 95 95, luc@belot.fr, 02 41 87 16 12, d.raoul@senat.fr)

Permanence Parlementaire de Serge BARDY :
48 rue Henri Hamelin, Belle-Beille
49000 Angers
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(02 41 37 88 11, sbardy@assemblee-nationale.fr)

Permanence Parlementaire de Christophe BÉCHU et Catherine DEROCHE :
3 rue Toussaint
49100 Angers
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(02 53 20 61 29, c.bechu@senat.fr, c.deroche@senat.fr, contact.senatricederoche@orange.fr, bureau.c.bechu@senat.fr)
 
 
 
ET PRENEZ LE BUS POUR BURE (55) LE 5 juin 2016

650740972.jpg

--> Bus organisé depuis Nantes, Ancenis et ANGERS :

http://www.sortirdunucleaire.org/Car-de-Nantes-et-Angers-...

http://100000pasabure.over-blog.com/2016/05/bus-covoitura...

 

 

17/05/2016

Conférence sur les conséquences des essais nucléaires en Polynésie

Entre 1966 et 1996, après avoir abandonné les essais nucléaires en Algérie, la France a mené 193 tirs dans le Pacifique "au nom de la paix", afin de s’assurer une position prépondérante dans le concert des nations. Dans un contexte suicidaire de course aux armements, l’État français a imposé aux Polynésiens un héritage fatal tant sur le plan environnemental que sanitaire. M. Morteveille, enseignant pendant onze années en Polynésie, apporte son témoignage sur les conditions de vie infligées aux populations locales.

HéritageEssaisNukesPolynésie.jpg

Vendredi 20 mai 2016 20 h 30

à la Maison Pour Tous Monplaisir 3 Rue de l'Écriture, 49100 Angers

Entrée libre.