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20/02/2019

Ciné doc rencontre à Angers - Lundi 4 mars 2019 à 20 h 00 aux 400 Coups

UN HERITAGE EMPOISONNE

Documentaire de Isabelle Masson-Loodts

Belgique - 2018 - 57 min

Alors qu'un siècle a suffi pour faire oublier le danger, pourtant encore réel, des rebuts de 14-18, comment croire que notre mémoire permettra de maintenir la vigilance des générations futures autour des déchets nucléaires qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ?

Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires : au fil d'une enquête sur l'héritage toxique de la Grande Guerre, se dessine une mise en perspective (d)étonnante. Dans les années 1920, la Belgique et la France se sont débarrassées des rebuts chimiques du conflit dans des territoires défavorisés. L'opposition des populations locales a été balayée par l'urgence des décisions et par les pressions exercées par des lobbies industriels et agricoles.

L'actualité révèle que le déni des craintes exprimées à l'époque a favorisé un oubli délétère. Les habitants du nord du département de la Meuse subissent encore aujourd'hui les conséquences de l'amnésie qui a entouré la pollution de leurs terres.

Or, 100 kilomètres plus au Sud, à Bure, d'autres citoyens luttent contre un projet de poubelle nucléaire. Alors qu'un siècle a suffit pour faire oublier le danger des pollutions héritées de 14-18, notre mémoire permettra-t-elle de préserver les générations futures de déchets qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ?

Lundi 4 mars 2019 à 20 h 00, séance suivie d'un échange avec la réalisatrice.

Cinéma les 400 Coups - 2 Rue Jeanne Moreau - ANGERS - 02 41 88 70 95 - www.les400coups.org

Bande annonce : https://vimeo.com/297794522/a4fd50682b

 

 

28/01/2019

Le Monarc-Macron veut-il faire taire le Gilet Jaune Jérôme RODRIGUES ?

Il disait des choses très intelligentes sur la génération nucléaire...

Ce samedi, Jérôme RODRIGUES a été agressé par les gardiens de l'Etat militaire (gardiens de la paix, ça n'existe plus en France !) alors qu'il accompagnait une équipe médicale dans un cortège...

Honte au Monarque, vive le Peuple !

 

 

Oui, nos grands-parents et arrière-grands-parents vivaient sans nucléaire et sans pesticides

 

27/01/2019

Conférence gesticulée AUTO-STOP BURE le 6 février à Segré et le 7 février à Angers

 

ConfGesti-AutoStopBure-Angers-07Février2019.jpg

AUTO-STOP BURE 

OU COMMENT PARLER DU NUCLEAIRE EN FAISANT DE L’AUTO-STOP ?

Une conférence gesticulée de Marie Béduneau

Le nucléaire a beau être la fierté française, le sujet n’est en pas moins tabou.

C’est un sujet qui semble d’un premier abord réservé aux spécialistes.

Alors comment peut-on refuser un projet d’enfouissement de déchets nucléaires et réussir à faire entendre sa voix quand on n’a pas le titre d’« expert.e » ?

Quelle légitimité ai-je à m’opposer au nucléaire si je ne suis pas scientifique ?

Souvent l’on m’a demandé ce que je « faisais » dans la vie, et souvent j’ai eu du mal à répondre à cette question.

Cette question on vous la pose souvent en stop, par exemple. Ce qui est très agréable, d’ailleurs, de voir que l’autre s’intéresse à ce que vous faîtes.

Mais si je réponds : « je milite contre le nucléaire », il faut que je sois capable d’expliquer ce choix.

Le nucléaire ça me fait peur. Mais l'arrêt du nucléaire fait bien plus peur à beaucoup plus de personnes, car il est associé dans l'imaginaire collectif à un retour en arrière, à l’époque de nos grands-parents qui n’avaient pas l’électricité.

Aussi, longtemps j’ai cru que mes arguments devaient être basés sur des chiffres, des faits précis. Mais ce n’est pas avec des chiffres et des hypothèses scientifiques que j’ai envie de parler du nucléaire.

J’ai envie d’en parler avec ce que je ressens, avec la colère qui m’anime quand je comprends tout ce qu’implique la logique nucléaire : exploitation des sols et des personnes dans les mines d’uranium, pollution, corruption, … Avec la tristesse que je peux ressentir aussi, et aussi avec ce sentiment d’injustice, et celui de ne pas pouvoir être écoutée.

La conférence gesticulée permet tout ça. Elle permet d’apporter des savoirs froids, les chiffres et les faits que j’ai appris, et des savoirs chauds, ce que ça me fait en moi, comment ça me fait réagir, comment toutes ces informations que je reçois me font gesticuler.

Partant de mon histoire personnelle, et de comment un jour, j’ai eu envie de venir faire vivre la maison de résistance de Bure, j’en arrive, petit-à-petit, à comment je me sens l’envie aujourd’hui de parler de tout ça, et de manière plus générale, de la force de nos témoignages.

le mercredi 6 février - 20 h 30 à la Bourse du travail, Place du Port à SEGRE

le jeudi 7 février - 20 h 00 au Centre Jacques Tati, 5 Rue Eugénie Mansion à ANGERS

(quartier Belle Beille)

18/12/2018

France-Belgique : l'insécurité nucléaire partout

16:32 Publié dans EDF, Risques | Lien permanent | Commentaires (0)

03/12/2018

La lutte à Bure, c'est tous les jours !

La suite du journal local 100 % impertinent :

https://www.youtube.com/watch?v=O9XVtriCOoo

04/11/2018

Si vous êtes encore chez EDF, vous ne connaissez probablement pas çà !

08/10/2018

FUKUSHIMA, l'IMPOSSIBLE RETOUR DANS L'ANCIENNE ZONE D'ÉVACUATION : L'EXEMPLE DE IITATE

iitate-fukushima-carte3.png

Article complet sur http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/fu...

 

21:43 Publié dans Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0)

30/09/2018

Un "raz de marée" puis... l'explosion de la centrale nucléaire du Bugey (01). Le scénario catastrophe d'ENVOYÉ SPÉCIAL !

20/09/2018

17 Fiches DÉTOX au format PDF

Fiche DÉTOX #1 : Déchets

Fiche DÉTOX #1.1 : Démantèlement

Fiche DÉTOX #1.2 : Cigéo

Fiche DÉTOX #2 : Cannibalisme énergétique & CO2

Fiche DÉTOX #3 : Coûts

Fiche DÉTOX #4 : Eau

Fiche DÉTOX #4.1 : Tritium

Fiche DÉTOX #4.2 : Plutonium

Fiche DÉTOX #5 : Consommation électrique variable

Fiche DÉTOX #6Emplois

Fiche DÉTOX #7 : Dépendance à l'uranium

Fiche DÉTOX #8 : Transports nucléaires

Fiche DÉTOX #9 : Risques

Fiche DÉTOX #9.1 : Mox (prochainement)

Fiche DÉTOX #10 : Santé

Fiche DÉTOX #10.1 : Thyroïde

Fiche DÉTOX #11 : Pieuvre nucléaire

Fiche DÉTOX #11.1 : Antidémocratique

 

16/09/2018

Film "Le Couvercle du soleil" suivi d'un débat

couvercledusoleil.jpg

Mardi 18 septembre 2018, 20 h

Cinéma Les 400 Coups

12 rue Claveau à ANGERS

Projection du film "LE COUVERCLE DU SOLEIL" de Futoshi Sato.

"5 ans ont passé depuis l'accident de Fukushima. L'abondance de témoignages, d'informations, de documentaires, et de rapports ont laissé croire que la lumière était faite. Mais la mémoire s'est vite altérée et l'accident nucléaire est en passe d'être enterré, sans que la vérité ne soit révélée. L'analyse des rapports et documents et les reportages en direct de la zone sinistrée nous éclairent sur le rôle des protagonistes de la gestion de crise, des politiciens, et des journalistes. Au bout de 5 ans, enfin la vérité sur ces journées terrifiantes. Un jour où « la pire crise de l'histoire » est arrivée, que se passait-il à la résidence du Premier ministre ? Une fiction journalistique puissante où les ministres de l'époque apparaissent sous leur véritable nom !"

Projection suivie d’un débat avec :

 Kolin Kobayashi, président de l’association Echo échanges qui diffuse le film en France,

 Tamiyoshi Tachibana, ancien conseiller régional de la préfecture d'Okayama (un des proches de Naoto Kan, 1er Ministre au moment de Fukushima),

 des membres de l’association Sortir du nucléaire 49 et avec le soutien de Greenpeace Angers

 et avec la participation de CoWatt (société citoyenne pour le développement de l'Energie Solaire en Pays de la Loire) & d'un représentant du collectif Énergie Citoyenne Loire et Mauges pour des initiatives locales autour des énergies propres !

Si vous vous demandez "comment faire concrètement pour se mobiliser en tant que citoyen ?", ce débat qui suivra le film est pour vous.

http://www.les400coups.org/prochainement.php?film=19762

        
Bon film et/ou à bientôt !

20:58 Publié dans Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0)

06/09/2018

L'EAU DE LA LOIRE EST-ELLE POLLUÉE PAR LE NUCLÉAIRE DE CHINON (37), CIVAUX (86), ST-LAURENT DES EAUX (41), DAMPIERRE (45) et BELLEVILLE (18) ??

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29/08/2018

Le nucléaire tue !

 28 % de mortalité en plus (cancer du poumon) autour des sites de stockage des déchets nucléaires...

 

L'enquête citoyenne ne fait que commencer !

 

03/08/2018

Film "Le Couvercle du soleil" aux 400 Coups à Angers le 18 septembre 2018

Réservez votre soirée du mardi 18 septembre 2018 pour la projection de ce film japonais, chronique de la gestion chaotique des 5 jours qui ont suivi le séisme provoquant un tsunami et l’explosion de trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011… où l’on constate les conséquences d’un système industriel qui a prospéré sur la base du secret et du mensonge.

Dans ce pays soi-disant développé et à la pointe de la technologie, l’information circule pourtant très mal en de telles occasions.

Cela se passerait-il différemment si un accident nucléaire survenait en France ?

Projection suivie d’un débat avec :

- Kolin Kobayashi, président de l’association Echo échanges qui diffuse le film en France,

- Tamiyoshi Tachibana,  ancien conseiller régional de la préfecture d'Okayama (un des proches de Naoto Kan),

- Catherine Cadou, traductrice (sous réserve),

- des membres de l’association Sortir du nucléaire 49,

- et avec la participation de Cowatt, société citoyenne pour le développement de l'Energie Solaire en Pays de la Loire.

---Fiche technique---------------------------------

« Le Couvercle du soleil » de Futoshi SATO, 2016
Couleur, 130 / 90 min version : VOSTF
La version originale « Taiyo no futa » : 130 min
La version courte : 90 min

---Résumé du film ---------------------------------
Drame politique qui se définit incontestablement comme une quête de la vérité.
Grand Séisme du Tohoku et catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars et les 5 jours d’après.
Un journaliste acharné, personnage clé, dans sa course à l’information face à l’administration de Naoto Kan à la Résidence officielle. En arrière-fond, les visages de gens de Tokyo, et ceux de Fukushima s’entrecroisent. Les membres du cabinet apparaissent sous leur véritable identité. La chronologie de l’accident et sa gestion sont scrupuleusement retracées. Les informations sont chaotiques, et des hommes doivent gérer, dans une tension extrême, une situation critique limite.
Véritable drame humain, ce film dévoile les images réalistes de la résidence officielle au moment le plus crucial. Le décalage entre les habitants de Fukushima au coeur du drame, les médias au coeur de la confusion, et les habitants de Tokyo, laisse deviner la fracture des Japonais quant à cet accident nucléaire. Dans le rôle principal du journaliste Nabeshima, l’acteur incontournable au Japon tant au cinéma, qu’ à la TV ou sur les planches, Yukiya Kitamura ; dans celui de Naoto Kan l’éminent acteur Kunihiko Mitamura ; tous deux donnent au film une portée incontestable.

---Liens pour en savoir plus---------------------

A propos de la projection de ce film à la Turballe le 24 avril 2018 :

http://www.vpbn.fr/spip.php?article182  

Entretien de Kolin Kobayashi en novembre 2017 après  le Forum Social Mondial antinucléaire :

https://www.revue-ballast.fr/kolin-kobayashi-nucleaire-on...

A propos de la tournée en France de l'ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan du 12 au 16 mars 2018 :

http://www.sortirdunucleaire.org/Tournee-de-l-ancien-Premier-Ministre-japonais

 

14:55 Publié dans Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2018

Journée évènement : « Loire : pollutions visibles et invisibles » le 15 septembre 2018 à Montsoreau (49)

Au programme de la journée :

En matinée à partir de 9 h 00 :

- Regardons l'invisible : Quelles pollutions du fleuve Loire ? Chasse aux déchets mystères pour petits et grands à l’occasion du World CleanUp Day, journée mondiale de nettoyage des pollutions sauvages.

- Bilan d’un an de fonctionnement du réseau citoyen de surveillance des eaux du bassin de la Loire. Démonstration de prélèvement.

A midi :  pique-nuc’, repas partagé

L'après-midi :

Ateliers participatifs : Focus sur le tritium, cette radioactivité méconnue que l’on retrouve dans notre eau de consommation.

 

Evènement organisé par Sortir du nucléaire Loire et Vienne,

- en partenariat avec les scientifiques de l’ACRO – Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest,

- en association avec l’Atelier citoyen (49),

- présence du camion « Science Tour C’est pas Sorcier » animé par l’association Les Petits Débrouillards sur le thème de l’eau.

18:23 Publié dans Loire | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2018

Nucléaire: ces informations qui ont été cachées aux députés

Article de paru sur Mediapart le 5 juillet 2018

EDF a réagi au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire en assurant que la sûreté nucléaire est sa priorité. Des documents de l’Autorité de sûreté nucléaire auxquels Mediapart a eu accès – contrairement aux députés – révèlent le contraire. La prévention du risque d’explosion dans plusieurs centrales est hautement défaillante, et même parfois inexistante.

 

Des inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire ont été menées, en mars 2017 et 2018, sur le risque d’explosion dans les centrales de Chinon, Flamanville, Penly et Paluel. Les conclusions de ces contrôles sont identiques : EDF ne respecte pas la réglementation ATEX (Atmosphère Explosive) et sous-évalue le risque d’explosion dans ces centrales. Ces éléments, auxquels Mediapart a eu accès, ne figurent cependant pas dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire rendu public ce jeudi 5 juillet.

Depuis 1999, une directive européenne demande à toute entreprise d’évaluer le risque d’explosion et de mettre en place la réglementation en vigueur afin de le prévenir. En 2008, l’ASN avait mis en demeure EDF de mettre en conformité la centrale nucléaire de Cruas. Plusieurs écarts avaient été relevés, notamment sur des canalisations dont l’explosion était susceptible de conduire à la dispersion de matières radioactives dans l’installation, voire dans l’environnement.

 

La centrale de Chinon, où de nombreux dysfonctionnements ont été relevés. © Reuters La centrale de Chinon, où de nombreux dysfonctionnements ont été relevés. © Reuters

 Cette sous-évaluation du risque par EDF a eu des conséquences plus graves. Le 23 mai 2014, dans la centrale du Tricastin, une explosion est survenue dans un local de prélèvement situé dans l’îlot nucléaire. Un salarié a été blessé. Il réalisait notamment des mesures sur des tuyaux de gaz pour vérifier la radioactivité. Une fuite sur un raccord et l’accumulation d’hydrogène ont provoqué l’explosion. Ni EDF ni l’ASN ne l’ont rendue publique.

À Paluel, quatre ans après cet accident, l’inspecteur constate des défaillances identiques à celles qui ont provoqué l’explosion du Tricastin. Il alerte EDF : « Le caractère toujours très incomplet de la maîtrise du risque explosion dans les locaux de prélèvements, pourtant près de 4 ans après l’accident survenu le 23 mai 2014 sur le CNPE de Tricastin (…) démontre que la façon dont le risque d’explosion a été appréhendé jusqu’à présent n’est pas pertinente et doit être urgemment remise en cause. »

La suite des constats est accablante. Plusieurs zones où une atmosphère explosive peut se former, notamment en présence d’hydrogène, n’ont pas été prises en compte par EDF comme « zones ATEX », c’est-à-dire zones à risque. Dans l’une des pièces, contenant plusieurs canalisations transportant de l’hydrogène, aucun dispositif de détection de fuite n’a été installé, ni d’équipement garantissant l’évacuation de gaz toxiques. Pourtant le risque de fuite n’est pas improbable puisqu’il est survenu dans la centrale en novembre 2017.

Dans certaines zones, les salariés sont amenés à intervenir alors que la concentration d’hydrogène est supérieure à la limite autorisée. Là encore, aucune alarme n’est prévue pour leur transmettre l’ordre d’en sortir en cas de danger. L’inspecteur enjoint à EDF de faire cesser cette situation dans les plus brefs délais.

Et lorsque le dispositif de détection d’hydrogène existe, l’inspecteur découvre qu’il est régulièrement en panne.

Pour éviter tout risque d’explosion, le système de ventilation est un dispositif déterminant. Il permet d’éviter une concentration de gaz dangereux dans l’atmosphère. L’inspecteur fait le constat suivant : « La ventilation des systèmes n’a pu être contrôlée puisque vos représentants m’ont indiqué ne disposer d’aucun dossier de référence ni de consigne d’utilisation. » En somme, personne ne sait si ces dispositifs sont suffisants et s'ils sont entretenus. L’inspecteur signale à EDF que ces défaillances peuvent avoir des conséquences sur la sûreté des installations.

Pour éviter le risque d’explosion, des tenues spécifiques, antistatiques, doivent être portées et certains objets ou équipements évités. Mais l’inspection révèle qu’aucune consigne n’est donnée aux salariés, « ce qui pourrait entraîner l’introduction de matériel non adapté », susceptible de provoquer une explosion.

Enfin, EDF doit remettre aux salariés et aux entreprises sous-traitantes un document les informant des zones dangereuses et des règles particulières de sécurité à suivre pour éviter les risques d’explosion. Il s’agit de consignes indispensables, notamment, sur les conditions d’accès dans certains locaux, les équipements à éviter, les endroits où le niveau du risque est particulièrement élevé. Ce document qui doit être mis à jour régulièrement, ne l’a pas été depuis près de quatre ans. Dans la centrale de Chinon, la mise à jour n’avait pas été faite depuis dix ans.

Les constats des inspecteurs à Paluel, Flamanville, Penly et Chinon sont similaires : « On peut noter la désignation non dangereux pour des locaux où le risque explosion est démontré » ; « les évaluations de risques présentées ne tiennent pas compte de la probabilité que des sources d’inflammation puissent se présenter ni de l’étendue des conséquences d’une explosion » ; « la formation délivrée aux personnes de la conduite n’est pas adaptée aux risques » ; « les mesures de prévention et de précaution mises en œuvre pour chaque zone ne sont pas présentées aux travailleurs »… Parfois, ces dysfonctionnements ont été constatés par l’ASN, il y a plus de deux ans, sans qu’EDF n’y ait remédié.

Au regard du nombre de manquements aux règles de sécurité et de leur gravité, l’inspecteur en charge des contrôles dans les centrales de Penly, Flamanville et Paluel informe EDF qu’il envisage une mise en demeure. Ce courrier a été adressé en mars 2018. Nous avons demandé à l’ASN les suites qui avaient été données. Mais aucune réponse ne nous avait été faite jeudi soir, au moment de la publication de cet article.

Contacté par Mediapart, EDF n’a pas apporté plus de précisions.