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03/08/2018

Film "Le Couvercle du soleil" aux 400 Coups à Angers le 18 septembre 2018

Réservez votre soirée du mardi 18 septembre 2018 pour la projection de ce film japonais, chronique de la gestion chaotique des 5 jours qui ont suivi le séisme provoquant un tsunami et l’explosion de trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011… où l’on constate les conséquences d’un système industriel qui a prospéré sur la base du secret et du mensonge.

Dans ce pays soi-disant développé et à la pointe de la technologie, l’information circule pourtant très mal en de telles occasions.

Cela se passerait-il différemment si un accident nucléaire survenait en France ?

Projection suivie d’un débat avec :

- Kolin Kobayashi, président de l’association Echo échanges qui diffuse le film en France,

- Tamiyoshi Tachibana,  ancien conseiller régional de la préfecture d'Okayama (un des proches de Naoto Kan),

- Catherine Cadou, traductrice (sous réserve),

- des membres de l’association Sortir du nucléaire 49,

- et avec la participation de Cowatt, société citoyenne pour le développement de l'Energie Solaire en Pays de la Loire.

---Fiche technique---------------------------------

« Le Couvercle du soleil » de Futoshi SATO, 2016
Couleur, 130 / 90 min version : VOSTF
La version originale « Taiyo no futa » : 130 min
La version courte : 90 min

---Résumé du film ---------------------------------
Drame politique qui se définit incontestablement comme une quête de la vérité.
Grand Séisme du Tohoku et catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars et les 5 jours d’après.
Un journaliste acharné, personnage clé, dans sa course à l’information face à l’administration de Naoto Kan à la Résidence officielle. En arrière-fond, les visages de gens de Tokyo, et ceux de Fukushima s’entrecroisent. Les membres du cabinet apparaissent sous leur véritable identité. La chronologie de l’accident et sa gestion sont scrupuleusement retracées. Les informations sont chaotiques, et des hommes doivent gérer, dans une tension extrême, une situation critique limite.
Véritable drame humain, ce film dévoile les images réalistes de la résidence officielle au moment le plus crucial. Le décalage entre les habitants de Fukushima au coeur du drame, les médias au coeur de la confusion, et les habitants de Tokyo, laisse deviner la fracture des Japonais quant à cet accident nucléaire. Dans le rôle principal du journaliste Nabeshima, l’acteur incontournable au Japon tant au cinéma, qu’ à la TV ou sur les planches, Yukiya Kitamura ; dans celui de Naoto Kan l’éminent acteur Kunihiko Mitamura ; tous deux donnent au film une portée incontestable.

---Liens pour en savoir plus---------------------

A propos de la projection de ce film à la Turballe le 24 avril 2018 :

http://www.vpbn.fr/spip.php?article182  

Entretien de Kolin Kobayashi en novembre 2017 après  le Forum Social Mondial antinucléaire :

https://www.revue-ballast.fr/kolin-kobayashi-nucleaire-on...

A propos de la tournée en France de l'ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan du 12 au 16 mars 2018 :

http://www.sortirdunucleaire.org/Tournee-de-l-ancien-Premier-Ministre-japonais

 

14:55 Publié dans Fukushima | Lien permanent | Commentaires (0)

26/07/2018

Journée évènement : « Loire : pollutions visibles et invisibles » le 15 septembre 2018 à Montsoreau (49)

Au programme de la journée :

En matinée à partir de 9 h 00 :

- Regardons l'invisible : Quelles pollutions du fleuve Loire ? Chasse aux déchets mystères pour petits et grands à l’occasion du World CleanUp Day, journée mondiale de nettoyage des pollutions sauvages.

- Bilan d’un an de fonctionnement du réseau citoyen de surveillance des eaux du bassin de la Loire. Démonstration de prélèvement.

A midi :  pique-nuc’, repas partagé

L'après-midi :

Ateliers participatifs : Focus sur le tritium, cette radioactivité méconnue que l’on retrouve dans notre eau de consommation.

 

Evènement organisé par Sortir du nucléaire Loire et Vienne,

- en partenariat avec les scientifiques de l’ACRO – Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest,

- en association avec l’Atelier citoyen (49),

- présence du camion « Science Tour C’est pas Sorcier » animé par l’association Les Petits Débrouillards sur le thème de l’eau.

18:23 Publié dans Loire | Lien permanent | Commentaires (0)

07/07/2018

Nucléaire: ces informations qui ont été cachées aux députés

Article de paru sur Mediapart le 5 juillet 2018

EDF a réagi au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire en assurant que la sûreté nucléaire est sa priorité. Des documents de l’Autorité de sûreté nucléaire auxquels Mediapart a eu accès – contrairement aux députés – révèlent le contraire. La prévention du risque d’explosion dans plusieurs centrales est hautement défaillante, et même parfois inexistante.

 

Des inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire ont été menées, en mars 2017 et 2018, sur le risque d’explosion dans les centrales de Chinon, Flamanville, Penly et Paluel. Les conclusions de ces contrôles sont identiques : EDF ne respecte pas la réglementation ATEX (Atmosphère Explosive) et sous-évalue le risque d’explosion dans ces centrales. Ces éléments, auxquels Mediapart a eu accès, ne figurent cependant pas dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire rendu public ce jeudi 5 juillet.

Depuis 1999, une directive européenne demande à toute entreprise d’évaluer le risque d’explosion et de mettre en place la réglementation en vigueur afin de le prévenir. En 2008, l’ASN avait mis en demeure EDF de mettre en conformité la centrale nucléaire de Cruas. Plusieurs écarts avaient été relevés, notamment sur des canalisations dont l’explosion était susceptible de conduire à la dispersion de matières radioactives dans l’installation, voire dans l’environnement.

 

La centrale de Chinon, où de nombreux dysfonctionnements ont été relevés. © Reuters La centrale de Chinon, où de nombreux dysfonctionnements ont été relevés. © Reuters

 Cette sous-évaluation du risque par EDF a eu des conséquences plus graves. Le 23 mai 2014, dans la centrale du Tricastin, une explosion est survenue dans un local de prélèvement situé dans l’îlot nucléaire. Un salarié a été blessé. Il réalisait notamment des mesures sur des tuyaux de gaz pour vérifier la radioactivité. Une fuite sur un raccord et l’accumulation d’hydrogène ont provoqué l’explosion. Ni EDF ni l’ASN ne l’ont rendue publique.

À Paluel, quatre ans après cet accident, l’inspecteur constate des défaillances identiques à celles qui ont provoqué l’explosion du Tricastin. Il alerte EDF : « Le caractère toujours très incomplet de la maîtrise du risque explosion dans les locaux de prélèvements, pourtant près de 4 ans après l’accident survenu le 23 mai 2014 sur le CNPE de Tricastin (…) démontre que la façon dont le risque d’explosion a été appréhendé jusqu’à présent n’est pas pertinente et doit être urgemment remise en cause. »

La suite des constats est accablante. Plusieurs zones où une atmosphère explosive peut se former, notamment en présence d’hydrogène, n’ont pas été prises en compte par EDF comme « zones ATEX », c’est-à-dire zones à risque. Dans l’une des pièces, contenant plusieurs canalisations transportant de l’hydrogène, aucun dispositif de détection de fuite n’a été installé, ni d’équipement garantissant l’évacuation de gaz toxiques. Pourtant le risque de fuite n’est pas improbable puisqu’il est survenu dans la centrale en novembre 2017.

Dans certaines zones, les salariés sont amenés à intervenir alors que la concentration d’hydrogène est supérieure à la limite autorisée. Là encore, aucune alarme n’est prévue pour leur transmettre l’ordre d’en sortir en cas de danger. L’inspecteur enjoint à EDF de faire cesser cette situation dans les plus brefs délais.

Et lorsque le dispositif de détection d’hydrogène existe, l’inspecteur découvre qu’il est régulièrement en panne.

Pour éviter tout risque d’explosion, le système de ventilation est un dispositif déterminant. Il permet d’éviter une concentration de gaz dangereux dans l’atmosphère. L’inspecteur fait le constat suivant : « La ventilation des systèmes n’a pu être contrôlée puisque vos représentants m’ont indiqué ne disposer d’aucun dossier de référence ni de consigne d’utilisation. » En somme, personne ne sait si ces dispositifs sont suffisants et s'ils sont entretenus. L’inspecteur signale à EDF que ces défaillances peuvent avoir des conséquences sur la sûreté des installations.

Pour éviter le risque d’explosion, des tenues spécifiques, antistatiques, doivent être portées et certains objets ou équipements évités. Mais l’inspection révèle qu’aucune consigne n’est donnée aux salariés, « ce qui pourrait entraîner l’introduction de matériel non adapté », susceptible de provoquer une explosion.

Enfin, EDF doit remettre aux salariés et aux entreprises sous-traitantes un document les informant des zones dangereuses et des règles particulières de sécurité à suivre pour éviter les risques d’explosion. Il s’agit de consignes indispensables, notamment, sur les conditions d’accès dans certains locaux, les équipements à éviter, les endroits où le niveau du risque est particulièrement élevé. Ce document qui doit être mis à jour régulièrement, ne l’a pas été depuis près de quatre ans. Dans la centrale de Chinon, la mise à jour n’avait pas été faite depuis dix ans.

Les constats des inspecteurs à Paluel, Flamanville, Penly et Chinon sont similaires : « On peut noter la désignation non dangereux pour des locaux où le risque explosion est démontré » ; « les évaluations de risques présentées ne tiennent pas compte de la probabilité que des sources d’inflammation puissent se présenter ni de l’étendue des conséquences d’une explosion » ; « la formation délivrée aux personnes de la conduite n’est pas adaptée aux risques » ; « les mesures de prévention et de précaution mises en œuvre pour chaque zone ne sont pas présentées aux travailleurs »… Parfois, ces dysfonctionnements ont été constatés par l’ASN, il y a plus de deux ans, sans qu’EDF n’y ait remédié.

Au regard du nombre de manquements aux règles de sécurité et de leur gravité, l’inspecteur en charge des contrôles dans les centrales de Penly, Flamanville et Paluel informe EDF qu’il envisage une mise en demeure. Ce courrier a été adressé en mars 2018. Nous avons demandé à l’ASN les suites qui avaient été données. Mais aucune réponse ne nous avait été faite jeudi soir, au moment de la publication de cet article.

Contacté par Mediapart, EDF n’a pas apporté plus de précisions.

27/06/2018

G. Meurice parle de Cigéo (Bure)

 

 

26/06/2018

Mercredi 27 juin 18 h. Silence !… On cogne !

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Rendez-vous Place du Ralliement à Angers à partir de 18 h ce mercredi

 

00:03 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (0)

17/06/2018

Plus de 3 000 personnes mobilisées à Bar le Duc (préfecture de la Meuse), contre les ordures du nucléaire

 

... i'paraît  qu' c'est pas biiien de graffiter les vitrines !

Surtout la vitre de l'épilateur du coin pour dire que des poètes du coin sont "contre la peau lisse..."

Comme a écrit un autre poète de Bure : "on demande rien, mais on l'aura !!"

Après ça, l'équipe des bleus a gazé en premier les soignants de l'équipe médic'... Dans la tête des bleus, ça doit être logique de liquider en priorité les sauveteurs.

Bravo

 

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16:53 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (0)

08/06/2018

16 juin 2018 : journée contre la poubelle nucléaire à Bar-Le-Duc --> Bus au départ d'Angers

Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.

Depuis 1993, nous avons actionné sans relâche tous les leviers de l’opposition légale. Nous nous sommes confronté-es aux élu-es de la nation, des régions et des départements, toutes et tous issu-es des grands partis institutionnels. Nous avons été reçu-es dans les cabinet ministériels. Résultat : un mépris total de nos arguments et un projet qui avance inexorablement.

Aujourd’hui, une nouvelle génération de militant-es s’est installée dans les environs de Bure. En assumant d’occuper les lieux stratégiques, elle bouscule nos pratiques en même temps qu’elle ragaillardit nos convictions. Grâce à elle de beaux résultats ont été obtenus et le projet de Bure vacille.

Réservez dès maintenant la date-évènement du 16 juin : grande journée pour faire échec à l’enfouissement des déchets radioactifs et au monde nucléaire !

 

Pour y aller :
Bus au départ d'ANGERS : rendez-vous le samedi 16 juin à 01h45 (nuit de vendredi à samedi) Place La Rochefoucauld pour un départ à 02h00 - Arrêt à TOURS à 03h00/03h15 (lieu à déterminer) - Arrivée à BAR LE DUC vers 09h45

En fin de journée spectacle de la Compagnie Jolie Môme, retour après la fin du spectacle
Pour en revenir :

Retour en bus le samedi 16 juin :  départ vers 19h30 de BAR-LE-DUC pour une arrivée le 17 juin 2018 vers 02h15 à TOURS puis 03h30 à ANGERS

Tarif aller-retour : 35 € par personne - Participation libre pour petits budgets

Les dons sont les bienvenus, ils permettent justement aux petits budgets de venir en déboursant peu ou rien. Les dons peuvent aussi bien être de 5,00 euro comme... de beaucoup plus.

Inscription au bus (ou don) penser à cliquer sur "Soumettre" à la fin pour valider votre inscription ou don :

https://framaforms.org/inscription-bus-angers-tours-bar-l...
 

Renseignements : Eric BOUYER 06 85 04 92 31

Organisation du bus :

- Sortir du Nucléaire 49

-  Comité Angevin de Soutien à Bure https://www.facebook.com/Angers.Bure.Solidarite/

- le Cercle 49   https://lecercle49.wordpress.com/

Informations : http://16juin2018.info/

Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/149485255868440/

08:19 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (0)

02/06/2018

Suicide au PSPG de la centrale nucléaire de Chinon

Un gendarme (Rémi J., 36 ans) du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG) de la Centrale Nucléaire de Chinon s'est suicidé avec son arme de service le 26 mai 2018.

Le 20 mai 2018, un autre gendarme du PSPG de Valduc (21) - site de fabrication de la bombe atomique - s'était aussi suicidé avec son arme de service... apprend-on dans la foulée (https://lessor.org/indre-et-loire-suicide-dun-gendarme-du...)...

2 suicides en moins d'une semaine ! Combien sont-ils à craquer à cause des conditions de travail dans le milieu nucléaire ??

La Grande Muette ne dira pas tout, on le sait. Mais une chose est sûre, les énergies renouvelables n'ont pas besoin de pelotons de gendarmes pour être gardées !

Nous sommes tristes pour leur famille évidemment, mais aussi pour la démocratie de cette France malade de son nucléaire mortifère.

16/05/2018

L'association Enfants de Tchernobyl Belarus à besoin de votre aide

Pour aider cette association française qui aide l'Institut Belrad sur place, c'est ici : http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php?id=adhesio...

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Merci pour eux !

20:29 Publié dans Tchernobyl | Lien permanent | Commentaires (0)

24/04/2018

Jeudi 26 avril, sur le pont du tram à Angers avec SDN 49

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Soyons nombreux de 17h30 à 19h30 sur le pont du tram à Angers, ce jeudi 26 avril !

SDN 49 et GREENPEACE ANGERS occuperont les deux côtés du pont, avec banderoles, drapeaux et autres signaux.

Soyons nombreux pour dire que nous ne voulons pas d'un Tchernobyl en France (26 Avril 1986...). Nous serons visibles par les automobilistes et les passagers du tram, rejoignez-nous !

12/04/2018

Orano-Areva-CEA-EDF : pollueurs pour des millénaires !

L'ancienne mine d'uranium des Bois Noirs contamine la Loire (42)...

EDF pollue nos départements, nos rivières et nos vies !

 

Les eaux contaminées s’écoulent directement dans la rivière.
Des résidus radioactifs non confinés
ORANO (ex COGEMA-AREVA) est responsable de la gestion de l’ancien site minier uranifère des Bois Noirs (Loire).
A la fermeture du site en 1980, 1,3 million de tonnes de résidus radioactifs issus de l’extraction de l’uranium ont été laissés en place dans un lac artificiel (Grand bassin) retenu par une digue de 42 mètres de haut et 500 mètres de long qui barre la vallée de la Besbre.
Les résidus étant en contact direct avec l’eau, celle-ci se charge en éléments radioactifs : l’uranium, le radium 226, le radon 222, etc…
Les propres mesures d’AREVA montrent que la contamination des eaux par le radium 226 est 5 fois supérieure aux normes de rejets édictées dans l’arrêté préfectoral qui régit le site.
Des eaux contaminées qui s’écoulent directement dans la rivière Les documents présentés par AREVA ces dernières années lors des réunions de la Commission de Suivi de Site laissaient penser qu’en cas de risque de débordement du grand bassin, les eaux étaient pompées vers la station de traitement afin de retenir une partie des éléments radioactifs avant rejet dans la rivière. Ceci était probablement exact dans le passé : un salarié de COGEMA-AREVA mettait alors en place une pompe qui permettait ce transfert.
Ce n’est manifestement plus le cas actuellement. Les images recueillies par la CRIIRAD et le Collectif des Bois Noirs au moyen d’un drone le 19 mars 2018 montrent que les eaux contaminées s’écoulent directement dans la rivière sans traitement.
En effet, lorsque le niveau des eaux du grand bassin monte, elles s’écoulent vers un bassin annexe relié directement au dispositif évacuateur de crues vers la Besbre.
Une contamination sur plusieurs dizaines de kilomètres
Les études réalisées par le laboratoire de la CRIIRAD en 2014 ont montré que dans la rivière, la contamination des mousses aquatiques par le radium 226 est 200 fois supérieure à la normale en aval de la digue, 800 fois à 100 mètres en aval des rejets après traitement, 500 fois à 1,5 km du site et 12 fois à plus de 30 kilomètres en aval du site. Cette situation est inacceptable.
La préfecture a mis en demeure AREVA de remédier à cette situation, sans effet concret pour l’instant. Au contraire l’industriel a attaqué l’arrêté de mise en demeure en contentieux.
 
Dans la video on constate que le niveau de rayonnement gamma mesuré par la CRIIRAD au dessus des eaux de rejet après traitement est de l’ordre de 5 000 c/s (coups par seconde) soit une valeur 25 fois supérieure au niveau naturel local. Cette radioactivité est due en particulier à la présence de radium 226 dans les eaux et à sa forte accumulation dans le béton et les mousses aquatiques qui colonisent la demi-buse de rejet. L’analyse de ces mousses prélevées en 2014 par le laboratoire de la CRIIRAD a montré une contamination en radium 226 de 324 000 Bq/kg sec. Après analyse, ces mousses doivent être considérées comme des déchets radioactifs à vie longue et la CRIIRAD devra financer leur prise en charge par l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RADioactifs). Les mousses sont également contaminées dans la rivière (60 000 Bq/kg sec) à 1,5 kilomètres en aval. Cette situation est liée à l’insuffisance du traitement mis en oeuvre par AREVA et aux normes trop laxistes fixées par l’administration. L’analyse des eaux de rejet effectuée par la CRIIRAD en 2014 a montré une contamination par le radon 222 dissous (245 Bq/l), le radium 226 soluble (0,54 Bq/l), l’uranium 238 (90 µg/l), etc.. La CRIIRAD et le Collectif des Bois Noirs dénoncent cette situaton depuis plusieurs années auprès des autorités (DREAL, ASN).

03/04/2018

Une maison vigilante versus Andra : à Gondrecourt le château par Les Habitants Vigilants

"Acquérir et fonder une maison vigilante pour surveiller l'implantation de l'Andra à Gondrecourt

Une maison Garde Barrière, située évidement tout au bord d’une voie ferrée. Cette maison a vu passer des trains de voyageurs, puis de marchandises, notamment de longs convois céréaliers. Aujourd’hui, la voie ferrée risque de prendre une autre orientation. C’est le trajet projeté pour acheminer matériel et colis radioactifs sur la plateforme multimodale de Gondrecourt le château, dernière étape avant le site de CIGEO, à Bure. Actuellement il est impossible de se promener le long de la voie ferrée gardée par un vigile maître chien, sous menace d’amende"...

AIDEZ-LES, SI VOUS LE POUVEZ ! C'est ici sur Helloasso.com

00:48 Publié dans Bure | Lien permanent | Commentaires (0)

30/03/2018

Une Télé sans annonce d'EDF, ça vous informe sur le nucléaire !

 Le MédiaTV est sans pub. Ça permet une info indépendante !

 Longue vie au MediaTV !

 

21:02 Publié dans Attentats, EPR | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2018

2 vidéos du MediaTV.fr

Enfin un média citoyen !

 

 

Merci à Le Média

 

10:09 Publié dans Actu, EPR, Risques | Lien permanent | Commentaires (0)

12/03/2018

Le nucléaire est dans un sale état... et l'Etat militaire aide le sale nucléaire !

De Tarnac à Bure, l'armée et le renseignement français ne sait plus comment casser ce mouvement qui monte..., qui ne veut plus du nucléaire et de son monde d'ordures !

 Merci Mediapart